Sous cet angle, la pose d’un lanterneau en toiture peut représenter une source d’économie, mais surtout une source de confort, et par extension, de santé.
Si de nombreux architectes sont parfaitement conscients des enjeux de la luminosité dans un bâtiment, beaucoup s’orientent vers des solutions artificielles pour en maîtriser les apports. En effet, le comportement de la lumière naturelle n’est pas toujours aisé à appréhender au fil des saisons. Pourtant, la pose d’un lanterneau en toiture est source de précieuses économies, aussi bien au niveau des charges d’éclairage artificiel qu’au niveau des consommations de chauffage.
Point réglementation : La norme NF EN 15193 – Performance énergétique des bâtiments, exigences énergétiques pour l’éclairage – précise la méthodologie de calcul à observer pour évaluer la quantité d’énergie utilisée pour l’éclairage intérieur d’un bâtiment. Une seconde méthodologie calcule la consommation instantanée d’énergie liée à l’éclairage, afin d’estimer la performance énergétique globale du bâtiment.
Tous les bâtiments professionnels doivent être ventilés pour maintenir un air sain et agréable dans les environnements intérieurs. La réglementation diffère en fonction de leur destination, tout comme celle qui impose un système de désenfumage. Sous réserve de pouvoir s’ouvrir, la pose d’un lanterneau en toiture peut ainsi participer à satisfaire ces exigences à moindre coût. En effet, sa seule présence peut éviter l’installation d’un système de désenfumage motorisé, plus onéreux.
Point réglementation : Les articles R. 4216-13 à 16 du Code du travail précisent les locaux – ERP (Établissement Recevant du Public), ICPE (Installation Classée Protection de l’Environnement), IGH (Immeuble de Grande Hauteur) – soumis à l’obligation d’installer un système de désenfumage, avec un exutoire.
La pose d’un lanterneau en toiture permet de profiter de l’apport thermique du soleil et d’une luminosité naturelle sur le lieu de travail. Toutefois, à l’image de toute émergence sur un toit, il offre globalement une isolation thermique moindre qu’un complexe complet, dans la mesure où le matériau est plus fin (même avec un double vitrage). À noter que les lanterneaux génèrent moins de perte d’isolation qu’une voûte filante.
Bon à savoir : Source de déperdition de chaleur, le vitrage bénéficie d’une ingénierie poussée qui permet d’avoir des produits de plus en plus performants sur cet aspect, à l’image du vitrage actif aux options multiples (changement de teinte en fonction du soleil, opacification, émission de chaleur et de lumière…).
Avec la température, l’humidité, le mouvement d’air, le rayonnement et l’activité physique, la lumière délivrée par un lanterneau en toiture participe au confort des individus présents à l’intérieur du bâtiment – notamment à son confort visuel. Cette lumière doit fournir un niveau d’éclairage adapté au besoin des occupants, en évitant la fatigue oculaire et en les aidant à reconnaître fidèlement leur environnement. Ce confort visuel alimente une action physiologique positive – à travers la régulation des cycles biologiques (humeur, sommeil…), la sécurité dans l’exécution des tâches ou encore l’amélioration de la concentration et des apprentissages.
Point réglementation : La norme NF EN 12464-1 – Éclairage intérieur des lieux de travail – indique les niveaux d’éclairage moyens à maintenir, ainsi que des valeurs relatives au taux d’éblouissement unifié (UGR), à l’uniformité (Uo) et un indice de rendus des couleurs (Ra). Quant à la norme PR EN 17037 – Éclairage naturel des bâtiments, elle fournit des indicateurs et des informations, pour exploiter la source naturelle, sans diminuer le confort des occupants.
Bon à savoir : un lanterneau en toiture peut embarquer des filtres et des options « brise soleil » pour mieux gérer les rayonnements solaires et plus globalement, l’apport en luminosité.
Propre à chaque individu, le confort thermique se construit autour de 6 paramètres : le métabolisme, l’habillement, la température ambiante de l’air, la température moyenne des parois, l’humidité relative de l’air et la vitesse de l’air. Il implique forcément un arbitrage pour trouver l’équilibre entre confort d’été et apports solaires d’hiver. Par exemple, la pose d’un lanterneau en toiture, au nord, peut apporter de la lumière naturelle sans créer de surchauffes.
Point réglementation : la Réglementation thermique RT 2012 et la Réglementation Environnementale RE 2020 poursuivent le même objectif – à savoir la promotion de l’éco-construction. Or, celle-ci passe par une consommation énergétique des bâtiments plus maîtrisée (performance de l’isolation et optimisation du confort des occupants) et se traduit par des exigences bien précises – notamment en matière d’isolation thermique.
L’apport en lumière d’un lanterneau en toiture peut également participer au bien-être ressenti par les occupants du bâtiment. De nombreuses études ont d’ores et déjà démontré que l’absence de lumière était source de dépression, de fatigue, de stress, à l’origine d’endormissement au travail et d’irritabilité. Déjà, les hôpitaux, les crèches et les EHPAD s’appuient sur les vertus thérapeutiques de la lumière naturelle. Mais d’autres activités (carrosserie, textile, imprimerie…) ont aussi besoin de percevoir correctement le rendu des couleurs, que seule la lumière naturelle peut offrir.
Point réglementation : la norme européenne EN 17.037 préconise un apport de 300 lux pendant la moitié du temps de la période d’activité. Elle signale également l’impact de la vue vers l’extérieur, qui relève de la prévention au travail. Enfin, elle impose une exposition aux rayons du soleil, pour chaque travailleur, d’au moins une heure trente par jour, afin de respecter son cycle circadien.
La pose d’un lanterneau en toiture satisfait des enjeux économiques, mais répond également à des exigences de confort, et finalement de santé. La Compagnie des Toits peut vous accompagner pour trouver le meilleur arbitrage à toutes ces questions. Ensuite, grâce à un contrat de maintenance, elle vous permettra de conserver les nombreux atouts de vos lanterneaux de toiture, au fil des ans.
