Les risques sont inhérents à toute activité : ils reflètent cette part d’éventualité et d’incertitude, susceptible d’avoir un impact positif...
Réparation de toiture professionnelle : plusieurs options envisageables
Un entretien régulier et minutieux peut vous aider à suivre l’évolution de l’ensemble de la toiture et plus précisément des éléments à risques – à savoir, les descentes des eaux pluviales, l’entourage d’émergence, les couvertines, les relevés d’étanchéité et, le cas échéant, la ligne de faîtage. En fonction des altérations subies, il existe plusieurs options de réparation à envisager.
Quels sont les éléments à risque sur une toiture professionnelle ?
Les descentes d’eaux pluviales
Les descentes d’eaux pluviales renvoient au système destiné à canaliser les volumes d’eau issus des pluies. Les évacuations d’eaux pluviales (EP) peuvent être obliques, horizontales ou verticales. On dit que « l’eau les suit ». Les chéneaux, gouttières, noues, rives en pénétration ou tuyaux de descente sont partie intégrante du système d’évacuation des eaux pluviales en toiture. Le rôle de ces ouvrages techniques est de guider naturellement (par gravité), l’écoulement des eaux pluviales issues des toitures professionnelles, vers le bas et les réseaux d’assainissement enterrés. Toute obstruction de ce parcours peut entraîner rapidement des risques de mauvaise évacuation, de montée en charge puis de rupture, compte-tenu de la pression exercée dans le réseau d’évacuation par des volumes d’eau ainsi stockés.
Les entourages d’émergences ou abergements
Les émergences d’une toiture professionnelle renvoient à tout ce qui ressort de la couverture ou de la membrane d’un toit plat, à l’image des cheminées ou des lanterneaux et fenêtres de toit. Les raccords créés pour leur installation constituent, à eux seuls, un risque, sans compter les mouvements mécaniques, indépendants de ceux de la charpente, qui peuvent également contribuer à altérer l’étanchéité de la toiture.
Les couvertines
La couvertine (ou coiffe d’acrotère) renvoie à l’élément de protection et d’étanchéité situé sur la partie supérieure d’un muret (acrotère). Au-delà de sa fonction esthétique, elle assure l’étanchéité du sommet du mur. Par ailleurs, comme elle est légèrement plus large (débord d’au moins 2 centimètres), elle permet à l’eau de s’écouler à distance du muret, limitant ainsi l’apparition de salissures sur les murs. Essentielle dans l’étanchéité d’une toiture professionnelle, la couvertine doit faire l’objet d’un suivi, pour évaluer sa résistance à la corrosion et à la dilatation, son exposition aux rayons UV, mais aussi à l’usure du temps ou du simple écoulement de l’eau, voire de sa stagnation.
Les relevés d’étanchéité (toits-terrasse)
Dans le cadre d’un toit-terrasse, les relevés d’étanchéité figurent aussi au titre des éléments à risque. Traitements verticaux, raccordés et jointés à la partie courante horizontale, ils servent à éviter les risques d’infiltration. Cependant, les mouvements mécaniques du bâtiment peuvent créer des décollements et glissements, ainsi que des déchirures, qui peuvent mettre à mal l’étanchéité du toit-terrasse.
La ligne de faîtage (toits pentus)
Le faîte d’une toiture professionnelle renvoie à l’arête supérieure où se rencontrent les deux pans d’un toit pentu. Quel que soit le matériau utilisé pour réaliser la faîtière, la ligne de faîtage sert trois objectifs : assurer l’étanchéité de la toiture, garantir la solidité de la charpente et travailler le rendu esthétique de l’ensemble. Le principal risque sur celle-ci reste l’arrachement des éléments la constituant à cause du vent ou la casse due aux mouvements de charpente.
Quelles options de réparation de toiture professionnelle ?
Quelles sont les options de réparation des chéneaux ?
Sur les chéneaux, La Compagnie des Toits préconise en priorité leur chemisage – à savoir, remettre une solution d’étanchéité par-dessus l’élément. Des membranes synthétiques (PVC ou EPDM) peuvent être ainsi appliquées, tout comme un système d’étanchéité liquide. Avec cette technique, nous évitons à nos clients de recourir à la dépose et repose totale du chéneau, une opération généralement plus coûteuse et beaucoup plus délicate à mettre en oeuvre.
Quelles sont les options de réparation des émergences ?
En cas d’apparition de fuites d’eau en toiture, générées par les raccordements des entourages d’émergences, La Compagnie des Toits peut proposer diverses réparations, allant de la mesure conservatoire d’urgence (mastic, résine, bande à froid) à la réparation durable (remplacement de l’entourage), en passant par le changement par partie des éléments abîmés.
Quelles sont les options de réparation des couvertines ?
Si l’infiltration est due aux couvertines, La Compagnie des Toits prévoit encore une offre de service sur-mesure, allant de la mesure conservatoire (mastic, résine, membrane EPDM, bande à froid) à la réparation durable (le remplacement de l’élément).
Quelles sont les options de réparation de la ligne de faîtage ?
Dans la mesure où le risque sur la ligne de faîtage est l’arrachement ou la casse des éléments, La Compagnie des Toits préconise, dans ce cas-ci, le remplacement ou le repositionnement des éléments arrachés ou détériorés afin de pérenniser l’étanchéité du toit professionnel et d’accentuer sa résistance.
Comment évaluer la réparation effectuée ?
Comme il n’est pas toujours chose aisée de choisir le prestataire le plus qualifié, pour réparer votre toit professionnel, nous vous invitons à regarder de plus près ces éléments, pour mieux évaluer la qualité de la réparation effectuée…
Astuce n° 1 : regardez la compatibilité des matériaux entre eux
Lorsque l’opération consiste à remplacer uniquement la partie abîmée, il s’agit de veiller à la bonne compatibilité des matériaux entre eux. Par exemple, l’association entre le zinc et le cuivre crée un couple électrolytique, qui va entraîner l’oxydation et la détérioration prématurée du zinc. Dans le même esprit, comme le bitume se soude à chaud, la réparation ne peut pas s’opérer avec de la membrane PVC ou EPDM.
Bon à savoir : Lors de toute réparation, La Compagnie des Toits veille à la bonne application des DTU et à la mise en place de techniques courantes ayant démontré leur efficacité dans le temps.
Astuce n° 2 : observez l’étendue des techniques employées
Lorsqu’une entreprise est spécialisée dans une technique définie, elle a tendance à la privilégier, même si elle n’est pas la plus préconisée. À l’image du recours à une solution d’étanchéité liquide : la fabrication de la membrane s’effectue alors sur site, sans maîtrise des conditions de mise en œuvre, alors qu’une fabrication en usine répondra systématiquement aux exigences définies par les normes. Plus largement, n’hésitez pas à demander le métier de l’intervenant et de vous présenter quelques exemples de réalisations. Un étancheur habitué à poser des membranes bitume ou en PVC, sera moins enclin à vous proposer une solution en EPDM.
Bon à savoir : La Compagnie des Toits réunit les deux métiers d’étancheurs et de couvreurs-zingueurs, tout en formant ses équipes régulièrement aux dernières techniques.
Astuce n°3 : privilégiez la pédagogie et la transparence
Dans la mesure de vos moyens, testez le professionnalisme de votre interlocuteur. N’hésitez pas à l’interroger sur la technique qu’il veut employer et sur ses atouts. Il doit pouvoir prendre le temps de vous expliquer sa démarche et ses préconisations.
Bon à savoir : La Compagnie des Toits dispose d’une direction technique au sein de son réseau, qui étudie les sites, de manière objective et non orientée, garantissant une certaine objectivité dans l’approche de réparation.
Astuce n°4 : distinguez la réparation d’urgence de la réparation pérenne
En fonction de la situation que vous rencontrez, il s’agit de distinguer la mise hors d’eau de la réparation. Autrement dit, la situation d’urgence de la réparation pérenne. En effet, l’urgence appelle le recours à des solutions immédiates, pour limiter les dégâts et les risques encourus, mais elles ne constituent pas pour autant des solutions pérennes.
Par exemple, La Compagnie des Toits peut préconiser un bâchage et la pose de mastic ou de bande à froid, pour quelques mois, afin d’offrir du temps à ses clients et ainsi d’envisager lorsque les conditions le permettent, la mise en œuvre d’une solution à plus long terme.
Compte-tenu des enjeux que représentent les toits professionnels, il est vivement conseillé de souscrire un contrat de maintenance préventive, pour limiter au maximum les situations d’urgence, généralement plus coûteuses.