Mais ces dernières années, avec la multiplication des événements climatiques violents, le toit doit surtout être un système solide comme un ROC (Réceptionner, Orienter, Canaliser) pour assurer pleinement son rôle de protection, sans occulter ses fonctions secondaires, voire de nouvelle génération.
À La Compagnie des Toits, le toit est abordé comme un système universel : quel que soit son type et quelle que soit sa configuration, il doit être conçu pour Réceptionner, Orienter et Canaliser les eaux de pluie, la condensation, la grêle et la neige.
Solide comme un ROC, le toit dispose d’une surface courante qui reçoit la pluie, de lignes de couverture, qui orientent l’eau vers la surface courante et de canalisations, pour évacuer les eaux pluviales jusqu’au sol.
La réception peut se faire sur les toitures traditionnelles (plan carré ou rampant) avec des matériaux variés (tuiles plates, ardoises, métal en feuille…), sur des toitures industrielles (tôles d’acier nervurées, plaques ondulées fibres-ciment) ou sur les toits-terrasses (membrane bitume, EPDM, PVC…). L’orientation tient compte du faîtage (scellé, à sec, en zinc, en plomb…), des arêtiers, de la coiffe d’acrotère ou couvertine et des rives saillantes. La canalisation s’opère, quant à elle, avec les évacuations d’eaux pluviales (EP) obliques (noue ou rive en pénétration), les EP horizontales (gouttières et chéneaux) ou les EP verticales (tuyau de descente).
Avant toute chose, la toiture sert à protéger l’intérieur d’un bâtiment contre les éléments extérieurs, tels que la neige, la pluie, la grêle ou même le vent. Elle permet de contribuer au confort de ses occupants, tout en assurant la protection des équipements et de l’activité à l’intérieur du bâtiment.
La seule satisfaction de cette fonction primaire est de devenir la garante d’enjeux cruciaux souvent sous-estimés par les propriétaires des bâtiments :
Heureusement, pour se protéger de tous ces enjeux une garantie décennale est inscrite dans le droit de la construction français. Cette obligation légale engage l’entrepreneur à garantir sa toiture durant dix ans, et ce dès la réception de l’ouvrage.
En plus de cette garantie, il est aussi important d’entretenir régulièrement sa toiture et de mettre en place une maintenance préventive afin d’augmenter la durée de vie de son toit, tout en diminuant la probabilité de sinistre ou de réfection prématurée.
Au-delà de cette fonction primaire, qui existe depuis la nuit des temps, émergent, depuis quelques décennies, 4 fonctions secondaires à considérer :
Dans un monde en perpétuelle évolution, où l’écologie et la protection de l’environnement sont dorénavant primordiales, il est crucial de repenser la toiture, afin que celle-ci soit respectueuse de l’environnement et ait son rôle à jouer dans cette lutte. Grâce à son isolation thermique, un toit bien isolé permet de réduire les déperditions énergétiques, et par la même occasion, les coûts engendrés par le chauffage et la climatisation.
Au-delà des atouts écologiques et économiques de cette approche, les propriétaires des bâtiments professionnels répondent aussi à des enjeux, à la fois, patrimoniaux et sociétaux.
Lorsqu’un toit est conçu pour faire rentrer la lumière naturelle à l’intérieur du bâtiment, il améliore le confort et la qualité de vie de ses occupants, sans évoquer les économies sur le coût de l’éclairage. Là encore, cette fonction couvre des enjeux patrimoniaux et sociétaux.
Chaque toiture a une spécificité architecturale dépendant de la région où elle se trouve, du climat ou encore des traditions locales. Répondant à un enjeu patrimonial, elle influence l’aspect esthétique d’un bâtiment, lui donne une identité et contribue à son intégration dans le paysage. Par exemple, une toiture-terrasse pour un bâtiment commercial sera signe de modernité et de minimalisme. Une toiture monopente se démarquera, quant à elle, par son originalité.
La toiture peut également être utilisée en tant que support d’accueil d’une multitude d’équipements techniques. Par exemple, elle peut abriter des installations comme les VMC (Ventilation Mécanique Contrôlée), les CTA (Centrale de Traitement d’Air), directement liées au confort à l’intérieur du bâtiment. Cette fonction satisfait les enjeux d’exploitation des propriétaires de bâtiments.
À l’heure de la non-artificialisation des sols, dictée par la loi Climat et résilience de 2021, le toit devient une surface précieuse à utiliser. Ses nouvelles fonctions s’inscrivent totalement dans cette approche, puisqu’elles consistent à :
Au-delà de leur isolation thermique, les toits peuvent aussi être source d’énergie et satisfaire l’enjeu de gestion ! Avec les panneaux photovoltaïques, la toiture peut dorénavant être productrice d’électricité et ainsi servir à alimenter en électricité un bâtiment. Le toit peut aussi être utile pour récupérer l’eau de pluie. À titre indicatif, une toiture de 100 m² peut couvrir 50% des besoins en eau froide, comme pour les chasses d’eau, par exemple. Il s’agit donc de préparer le toit à recevoir ses équipements !
Notez que le toit peut aussi accueillir des ruchers ou des potagers – utilisation qui s’inscrit aussi dans une démarche productive.
En se transformant en un espace de vie et de travail, le toit répond à un enjeu d’exploitation pour les propriétaires des bâtiments. Avec une circulation savamment étudiée, il devient le jardin des zones urbaines, il peut accueillir des publics. En précisant qu’avec un tel accès, les interventions de maintenance sont facilitées.
Au-delà de son isolation et de ses équipements destinés à produire, le toit peut, lui-même, s’inscrire dans une démarche environnementale et répondre aux enjeux sociétaux actuels, à travers les toitures réfléchissantes (cool roof) ou encore, leur végétalisation (biodiversité, filtrage et rétention des eaux de pluie, isolation…).
Face à ces enjeux cruciaux, La Compagnie des Toits vous aide à faire le point sur votre toiture. Si elle veille à garantir sa fonction primaire de protection, elle vous accompagne dans la pleine exploitation de son potentiel ! N’hésitez pas à contacter l’agence de votre secteur, pour discuter ensemble de performances et d’écologie.