Si vous n’avez pas opté pour une solution de toiture écologique, il est tout à fait possible de valoriser votre toit professionnel grâce à différents leviers. Par exemple, en partant d’une approche énergétique, vous pouvez réduire votre consommation d’énergie ainsi que vos émissions de gaz à effet de serre (GES) grâce à l’isolation thermique. Une toiture mal isolée étant, en effet, responsable de près de 30% des déperditions thermiques.
Ensuite, la toiture peut aussi servir à exploiter des énergies renouvelables comme l’énergie solaire. Celle-ci peut donc être utilisée par le biais de panneaux photovoltaïques, ce qui permet la production d’électricité, de chauffage ou encore d’eau chaude sanitaire.
Les rayons du soleil peuvent aussi être utilisés pour éclairer l’intérieur d’un bâtiment par le biais de fenêtres de toits, de voûtes éclairantes, de puits de lumière ou de lanterneaux d’éclairement. Ces dispositifs permettent alors un apport en lumière naturelle par la toiture, ce qui diminue l’utilisation tout en améliorant le confort visuel des usagers.
Un dernier élément énergétique à ne pas négliger est la couleur de sa toiture. Clair ou foncé, le toit n’aura pas le même comportement. Effectivement, les toitures blanches limitent les apports thermiques solaires et contribuent donc à une climatisation naturelle. Beaucoup optent donc pour un passage à une solution haute réflectivité grâce au cool roof.
Au-delà de l’aspect énergétique, les toits ont aussi leur rôle à jouer vis-à-vis de l’eau. Grâce à l’installation d’une toiture végétalisée, il est possible d’épurer en partie l’eau pluviale des contaminants atmosphériques et des poussières. Avoir un toit recouvert de végétaux permet également le ralentissement de l’écoulement des eaux en favorisant une filtration par la végétation et la terre. De plus, un bâtiment végétalisé permet aussi de développer la biodiversité en milieu urbain, tout en participant à l’isolation thermique.
Par ailleurs, en cas de fortes pluies, une évacuation des eaux continue et régulée peut être apportée par un limiteur de débit. Cette solution permet de maîtriser efficacement les eaux pluviales afin de réguler les afflux importants dans les réseaux d’assainissement, pour ainsi limiter les risques dus à l’artificialisation des sols.
Enfin, d’autres innovations sont en train de voir le jour mais restent encore peu déployées. Parmi elles, nous pouvons citer : les fermes urbaines en rooftop, le développement de mini-éoliennes sur toitures aux Etats-Unis, l’exploitation de ruches, la pose de membranes bitume “dépolluantes”…