Les matériaux de couverture professionnelle possèdent leurs propres caractéristiques et différences : dans leur choix, tout est affaire d’équilibre, entre sa...
Tout savoir sur les matériaux de couverture professionnelle
Mais la pente du bâtiment oriente aussi les décisions : si une moyenne ou forte pente peut accueillir la majorité des matériaux, ce n’est pas le cas d’une pente faible. Passons en revue les critères et points de vigilance, ainsi que les atouts de chaque matériau, pour un bâtiment professionnel.
Les critères de choix d’un matériau de couverture
Critère n°1 : la pente du toit professionnel
Sur le terrain, la pente d’un toit professionnel est le premier élément technique, qui dicte le choix des matériaux de couverture. Avec une pente de 5 à 15°, le toit est généralement recouvert de grands éléments, tels que des tôles d’acier nervurées, des plaques fibres-ciment, du zinc, du cuivre… Avec une pente de 15 à 75 %, les tuiles (à emboîtement, plates…) ou les ardoises (naturelles ou fibres-ciment), sont traditionnellement privilégiées.
D’une manière générale, le choix du matériau de couverture se base sur ce double postulat : moins il y a de pente, plus les éléments sont grands ; tout matériau adapté à de faibles pentes, sera techniquement adapté aux plus fortes pentes, alors que l’inverse ne peut s’appliquer.
Critère n°2 : la capacité en charge de la charpente
En couverture traditionnelle et industrielle, l’élément porteur est appelé charpente. Réalisée en bois, en métal ou plus rarement en béton, cette structure doit être en mesure de supporter le poids des éléments posés dessus – à savoir, les matériaux d’isolation, mais aussi ceux de la couverture.
Notez que dans le cadre d’une rénovation de la toiture, tout nouveau matériau venant remplacer celui initialement posé, nécessitera une nouvelle étude de charges, pour vérifier que la charpente puisse supporter la nouvelle couverture. Ces précautions, absolument essentielles, expliquent pourquoi il est courant de ne pas procéder à un changement de matériau.
Point de vigilance, le PLU
S’il existe une grande variété de matériaux de couverture, le Plan Local d’Urbanisme (PLU) de la commune peut émettre des exigences – notamment dans un secteur classé monument historique. Notez que dans une zone industrielle classique, l’incidence est moindre, même s’il reste vivement recommandé, de le consulter avant de débuter les travaux.
La durabilité des matériaux de couverture professionnelle
Les matériaux de couverture classiques
Les tuiles bénéficient d’une durée de vie moyenne minimale de 50 ans. Esthétiques, solides et faciles d’entretien, elles se déclinent en différents coloris, styles et formes. Notez que leur durabilité diffère sur cette dernière caractéristique : en effet, certaines tuiles à emboîtement peuvent durer jusqu’à 100 ans, alors que la durée de vie des tuiles plates ou canal, est plus réduite (80 ans).
Appréciées pour leur résistance aux intempéries et pour leur cachet esthétique historique, les ardoises nécessitent peu d’entretien : les modèles en fibres-ciment ont une durée de vie oscillant entre 40 et 50 ans, quand les ardoises naturelles peuvent, quant à elles, durer de 70 à 100 ans.
Les toitures en métal
Étanche, résistant et facile d’entretien, le métal, comme matériau de couverture, présente de nombreux avantages. Il s’adapte à toutes les pentes de toit (5% minimum selon conditions) et à tous les styles architecturaux, tout en étant, à la fois léger et durable.
Si la durée de vie d’une couverture professionnelle, en zinc, s’établit entre 70 et 100 ans, celle en cuivre peut atteindre entre 80 et 120 ans.
Présentée sous la forme de tôles d’acier nervurées (TAN), la toiture, en bac acier, mêle des atouts esthétiques et techniques : légère, résistante aux intempéries et facile d’entretien, cette solution moderne dispose d’une durabilité oscillant entre 30 et 50 ans.
Point de vigilance, la qualité de mise en œuvre
Si les matériaux de couverture disposent d’autres qualités propres (résistance mécanique, innovation produit, empreinte écologique…), à considérer dans le choix, la qualité de la mise en œuvre est essentielle, pour éprouver le critère de la durabilité.
Pour cela, sachez que chaque matériau de couverture professionnelle dispose de son propre DTU (Documents Techniques Unifiés) : ces ouvrages de référence déterminent le domaine d’emploi et décrivent précisément les étapes de mise en œuvre. Ils s’appuient sur l’expérience des professionnels.
Zoom sur les matériaux d’étanchéité pour les toits-terrasses
Dans l’univers des toits professionnels, les bâtiments à toit-terrasse sont nombreux, voire majoritaires. Les matériaux utilisés visent, principalement, à lutter contre les infiltrations.
À l’image des matériaux de couvertures, les différentes options s’apprécient, au regard des critères de durabilité, mais aussi, de résistance mécanique, d’innovation produit, d’empreinte écologique et de prix.
Notez qu’en matière de durabilité, le bitume résiste, en moyenne, 20 à 30 ans, l’EPDM (élastomère synthétique), entre 30 et 50 ans, le TPO/FPO (thermoplastique polyoléfine), entre 30 et 50 ans et le PVC, entre 15 et 30 ans. Là encore, la qualité de mise en œuvre est essentielle, pour respecter ces fourchettes moyennes.
Les atouts de La Compagnie des Toits pour la rénovation de votre toit professionnel !
En réunissant les métiers d’étancheur et de couvreur-zingueur, les spécialistes de La Compagnie des Toits sont des interlocuteurs privilégiés dans le BtoB.
Mieux, ils appréhendent le toit dans sa globalité, comme un système universel, sur lequel ils agissent ponctuellement (réparations, urgences, entretien…) mais aussi globalement en réalisant des réfections totales dans le respect des normes techniques et du cadre réglementaire.
Dès lors, ils interviennent directement sur les fonctions primaires (protéger) et secondaires du toit (isolation, apport de lumière, esthétique, support d’équipements), tout en vous accompagnant sur des fonctions nouvelle génération (produire, circuler, protéger l’environnement).