Le saviez-vous ? 80 % des problèmes en toiture sont d’ordre structurel – 65 % liés à une construction mal exécutée...
Entretien de l’étanchéité des toits plats
Certaines actions préventives vous préservent de lourds dégâts, susceptibles d’impacter notablement l’activité de l’entreprise, voire de la mettre à l’arrêt. Hors urgences et impondérables, elles permettent aussi de planifier les interventions plus conséquentes, afin de les budgétiser et de limiter leur incidence.
Pourquoi est-il important de procéder à l’entretien des toits-terrasses ?
Les enjeux derrière l’entretien d’une toiture-terrasse
L’entretien d’un toit-terrasse est l’unique mesure permettant de garantir le suivi de l’activité de l’entreprise, quelle qu’en soit sa nature, mais aussi, la sécurité des personnes qui y évoluent -le personnel comme les visiteurs. Mais au-delà des impératives considérations d’exploitation et de sécurité, l’entretien régulier en facilite la gestion et l’évolution, tout en optimisant la valeur immobilière du bâtiment.
Attention, l’erreur classique est de considérer qu’un bâtiment neuf est exempt de tout défaut – ce qui permet, dans l’imaginaire collectif, de repousser son entretien de quelques années. Une intervention dès le départ permet justement d’ajuster ce qui n’a peut-être pas été fait correctement et de prendre en main le bâtiment.
Bon à savoir : le défaut d’entretien est un motif d’exclusion de la garantie décennale prévu par le cadre réglementaire du Code des Assurances (article A 243-1).
Les modalités d’entretien dépendent de ses caractéristiques
Quel que soit le type de revêtement d’étanchéité du toit-terrasse (bitume, EPDM, PVC, TPO), une vérification régulière et un entretien approfondi de ce dernier, permettront d’en préserver la fonctionnalité. Traditionnellement, un passage tous les ans est requis.
Toutefois, les caractéristiques de la toiture-terrasse dictent les modalités – et notamment le rythme de cette inspection professionnelle : par exemple, dans le cadre d’un toit neuf, avec un revêtement en bitume pailleté, le premier passage doit être prévu 6 mois après la pose. En effet, les paillettes d’ardoise ont tendance à se décoller au début, à cause de l’excédent appliqué lors de leur fabrication.
Autre exemple, si le toit-terrasse utilise un système d’évacuation d’eau siphoïde, l’entretien doit s’opérer tous les 3 ou 4 mois la première année. Dernier exemple, lorsque le toit-terrasse est entouré par de nombreux arbres, 2 passages par an peuvent s’avérer nécessaires.
Quelles actions préventives pour l’entretien d’un toit plat ?
Contrôle annuel/semestriel des éléments sensibles de la toiture
La Compagnie des Toits préconise un contrôle visuel régulier des relevés d’étanchéité des toits-terrasses, ainsi que des autres zones faibles identifiées, comme les entrées d’eaux pluviales et trop-plein, les lanterneaux, les acrotères, les ventilations, les couvertines, etc.
Bon à savoir : au-delà des caractéristiques du toit qui peuvent induire le rythme de son entretien, il faut aussi tenir compte de la localisation géographique – que ce soit la charge de neige, que la structure doit pouvoir supporter et/ou la charge d’eau exceptionnelle, lorsque les canalisations sont bouchées.
Installation des systèmes anti-nuisibles
La présence de pigeons ou autres nuisibles peut provoquer des dégradations notables sur le bâti : leur excrément peut boucher les conduits d’évacuation, l’acidité des fientes de pigeons peut altérer certains matériaux, les galeries creusées peuvent détériorer les structures en bois et les isolants, etc. L’installation de systèmes anti-nuisibles, comme les éco-pics, peut aider à conserver l’intégrité du toit-terrasse, s’il est couplé à un entretien régulier garantissant la préservation de ses effets.
Bon à savoir : Là encore, le rythme de l’entretien de la toiture-terrasse est dicté par les spécificités géographiques. Par exemple, comme il est interdit de retirer les nids de mouettes et de goélands en Bretagne, il est préconisé de venir deux fois par an pour contrôler le toit.
Mise en place de mesures conservatoires dans l’entretien préventif
La visite d’entretien de la toiture-terrasse peut entraîner la mise en place de mesures conservatoires, destinées à garantir la sécurité des occupants du bâtiment. Par exemple, si le professionnel observe un petit défaut d’étanchéité, il peut appliquer une bande à froid ou du mastic pour arrêter temporairement l’infiltration. Il en fera le relais au maître d’ouvrage (le client) et ensemble, ils planifieront la solution de réparations pérennes la plus appropriée.
Bon à savoir : L’objectif d’une mesure conservatoire est de parer à l’urgence : elle ne peut, en aucun cas, être une solution durable. Une fois réalisée, la mesure doit permettre à l’expert de la compagnie d’assurance, d’évaluer la situation et de déterminer la prise en charge.
Quelles actions curatives pour l’entretien d’un toit-terrasse ?
Retrait des détritus, boues et végétaux
Si l’entretien d’une toiture-terrasse peut se limiter à un contrôle visuel des éléments, La Compagnie des Toits prévoit, dans son contrat de maintenance, le retrait systématique des détritus, des boues et végétaux.
Au noter qu’au début de la prise en charge d’un toit non-entretenu, nos techniciens réalisent obligatoirement un entretien curatif, pour le retrait de ces éléments, afin de vérifier l’intégrité du toit dessous. À l’image de cette intervention à Bassens (33), qui a révélé des dysfonctionnements et risques d’infiltrations, après l’évacuation de 800 kilos de déchets.
Remplacement des panneaux translucides sur lanterneaux et voûtes filantes
Avec le temps, les panneaux translucides ont tendance à jaunir et à ne plus laisser entrer la lumière dans le bâtiment, altérant irrévocablement le confort et le bien-être de ses occupants. Dès lors, il convient de prévoir un entretien curatif, à l’image de l’intervention opérée à Saint-Romain-de-Popey (69).
Démoussage et traitements curatifs
Prestation récurrente dans l’entretien des toits-terrasses, le démoussage doit être réalisé tous les 5 à 6 ans en moyenne. Au-delà de l’aspect purement esthétique, la présence de mousses accentue le phénomène de capillarité entre les matériaux, susceptible de provoquer des fuites et dommages au bâti. Par ailleurs, la mousse favorise l’émergence d’arbustes susceptibles de perforer l’étanchéité avec leurs racines.
La Compagnie des Toits peut, soit opérer manuellement (par grattage), soit appliquer un biocide, qui détruit les végétaux par leurs feuilles.
Petites réparations
L’entretien d’un toit-terrasse peut conduire à la tenue de petites réparations, à l’image de celles effectuées dans un EHPAD de Saint-Loubes (33), qui ont conduit nos techniciens à reprendre des relevés d’étanchéité défectueux, pour stopper les fuites en sous-face de la toiture-terrasse. Il peut aussi encourager le sondage des complexes d’étanchéité, pour établir un diagnostic plus approfondi de l’état du toit.
Que ce soit un bâtiment neuf ou non, l’adage à suivre est le suivant : « prudence est mère de sûreté » ! Avec un contrat de maintenance La Compagnie des Toits, faites-vous accompagner des professionnels compétents, quelles que soient les caractéristiques de votre toiture-terrasse. Mieux, comme ils sont implantés localement, ils tiennent compte, aussi, des spécificités géographiques dans le suivi de son entretien. L’avis et le travail de professionnels aguerris, sont une garantie supplémentaire, qu’il ne faut pas négliger, car elle peut éviter des dépenses inutiles.